Selon la hiérarchie des filières de gestion des ordures, la valorisation énergétique permet d'utiliser les déchets non-recyclables ou recyclables sous forme de matière comme source d'énergie renouvelable.
Pourquoi, c’est constamment des origines d'énergie renouvelable ?
En 2012, les déchets municipaux ont généré plus d'énergie renouvelable, soit 2,5 % de la production totale, dont un tiers d'électricité et deux tiers de chaleur. De plus, une énergie qui n'est guère considérée comme une source d'énergie renouvelable au regard des règles européennes est perdue si elle n'est pas recyclée lors du traitement thermique des déchets. La récupération d'énergie permet également de réduire les gaz à effet de serre et de limiter l'utilisation des énergies fossiles. De plus, en vendant l'énergie produite, le prix de l'élimination des déchets municipaux peut être réduit d'au moins 20 %.
Comment sont les autres modèles d’exploitation énergétique des déchets ?
Le combustible solide recyclé issu du tri des déchets peut générer de la chaleur et de l'électricité en remplacement de ressources fossiles telles que le charbon, le coke de pétrole ou le gaz naturel pour l'industrie et des réseaux de chaleur spécifiques. Complément important du recyclage matière, la valorisation énergétique permet de trouver un autre débouché en plus du stockage des déchets non-recyclables. La pyrolyse et la gazéification consistent à chauffer les déchets sans oxygène afin que les substances produites sous l'influence de la température des solides, des liquides et des gaz ne s'allume pas naturellement en permettant d'apporter une valeur ajoutée dans la seconde étape. Le biogaz produit par la fermentation organique des déchets dans les installations de stockage de déchets banals et les installations de méthanisation peut-être valorisé sous forme d'électricité et de chaleur après épuration poussée, utilisée comme carburant pour les véhicules fonctionnant au gaz naturel ou sur les réseaux de gaz naturel.
Qu’en est-il de la méthode d’incinération ?
La crémation avec valorisation énergétique consiste à convertir la chaleur issue de la combustion des déchets en vapeur sous pression, qui est ensuite détendue dans un turbo-alternateur pour produire de l'électricité, si possible, pour chauffer des villes ou des zones industrielles attenantes. Le statut de fonctionnement en exploitation énergétique n'est autorisé qu'aux crématoires ayant atteint la performance énergétique minimale. La France compte actuellement 127 implantations de brûlage d'ordures ménagères, dont 97 % sont utilisées pour produire plus d'énergie. La crémation est contrôlée et mise en place par des réglementations afin de prévenir son impact sur l'environnement. Ce dernier réglemente le traitement des fumées et des résidus de traitement. En particulier, des limites d'émission extrêmement strictes sont fixées pour les principaux polluants rejetés par les déchets.